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mardi 8 mars 2011

Armée de l’air italienne : Entrainements réguliers en Israël



L’armée de l’air italienne a annoncé son intention de déployer régulièrement des pilotes de combats et des avions en Israël sur la base aérienne d’Ovda situé dans le désert du Néguev  afin de former ses pilotes au combat dans le milieu désertique mais surtout dans un théâtre d’opération saturé de menaces anti-aériennes tels des missiles sol-air mobiles ou fixes, des missiles MANPADS et des canons anti-aériens.


En plus de la menace du sol, les italiens devront affronter en combat aérien les redoutables pilotes des Flying Dragons de l’escadron 115, ceux sont les agressors de Tsahal ils volent sur F-16 mais utilisent des tactiques de combats en vigueur dans le monde arabe, spécialement en Syrie mais aussi celles de l’armée de l’air iranienne.
 Tous ces pilotes parlent l’arabe  et pour plus de réalisme ils revêtissent des combinaisons de combats syriennes et ont des faux noms arabes.

En décembre 2010 l’aeronautica militare avait procédé à sa première formation du même type à Ovda  même; les partis italiens et israéliens avaient qualifié de succès ce déploiement militaire italien en terre sainte en appelant à plus de manœuvres communes.
Les Tornados italiens alors pris en chasse par les Flying  Dragons et la DCA  israélienne durent faire appel à des manœuvres d’évitements, des largages de leurres thermiques et à des contres mesures électroniques pour éviter les pièges tendus par Tsahal.
L’armée italienne a fait savoir que certains de ses avions de combats rejoindront directement l’Afghanistan après les manœuvres réalisées à Ovda.
Ces dernières années la coopération militaro-industrielle s’est considérablement renforcée entre les deux pays, l’armée de l’air israélienne envisageant la possibilité d’acheter 60 M-346 d’Alenia Aermacchi.
S.L

lundi 7 mars 2011

Philippines : Manille renforce sa marine sur fond de tension avec Pékin


Le chef d’état-major le Lieutenant-général  Eduardo Oban a annoncé que la marine de son pays vient de se doter d’un nouveau bâtiment de surface destiné à renforcer ses capacités de patrouille maritime surtout le long des iles Spratly au sud de la mer de chine.
C’est précisément dans cette zone que les tensions se cristallisent entre Pékin et Manille, Pékin harcelant des navires d’explorations pétrolières venus procéder à des mesures sismiques dans cette zone à fort potentiel forçant la marine des Philippines à escorter les navires d’explorations pour leurs éviter à nouveau des accrochages avec la marine chinoise.
La Chine prétend que les iles Spratly lui appartiennent et qu’elles se trouvent à l’intérieur des eaux territoriales chinoises et que leur vrai nom serait en réalité les iles Nansha et que par le passé ces iles ont déjà fait partie du territoire chinois avant de les perdre.
La présence de grandes réserves de pétroles réels ou supposés n’ont fait qu’augmenter l’agressivité de Pékin envers Manille sur la revendication des iles Spratly et c’est dans ce contexte que la marine des Philippines vient de faire l’acquisition  d’un nouveau navire de surface auprès de l’USCG.

Ce navire est un bâtiment de 3.250 tonnes de la classe Hamilton c’est une ancienne possession des gardes cotes américains ; il mesure 115 m de long pour 13 m de large avec un tirant d’eau de 4,6 m.
Il est équipé d’un canon de 76 mm, de CIWS phalanx de 20 mm et de deux canons de 25 mm MK38, ainsi qu’une plateforme d’atterrissage et d’un hangar à hélicoptères.
Le bâtiment est composé d’un équipage de 167 membres, il a une autonomie de 45 jours et peut parcourir 14.000 miles nautiques pour une vitesse maximale de 29 nœuds.
Le lieutenant-général Edouardo Oban a déclaré que le navire a subi une modernisation et que cette acquisition était destinée à soutenir les efforts de modernisation de l’armée philippine.
Il a fait aussi les déclarations suivantes : ‘’au moment ou je vous parle des officiers de la marine se trouvent aux Etats-Unis et se préparent à appareiller avec le navire en direction des Philippines’’
Il a aussi ajouté ‘’ nous allons soutenir les efforts visant à moderniser nos forces armées’’
Il n’est pas étonnant que les Etats-Unis consentent à vendre ce navire aux Philippines qui sont un de leurs alliés majeurs dans la région surtout si il est question d’empêcher Pékin de contrôler des champs de pétrole qui sont essentiels pour sa croissance économique.
S.L




samedi 5 mars 2011

Russie-Maroc armement : négociations encours, deux accords de coopération technique signés prochainement


C’est dix dernières années la Russie et le royaume chérifien ont considérablement resserrés leurs liens militaires, ventes d’armes et coopérations militaro-techniques en tête.
La Russie qui traditionnellement est le principal fournisseur d’armes de l’Algérie adversaire régional du Maroc cherche par tous les moyens à conquérir de nouveaux marchés et à signer de nouveaux contrats, c’est dans ce contexte que la Russie vient de perdre 4 milliards de dollars de contrats d’armes en Libye qui connaît actuellement une guerre civile, d’où cette prise de risque de la part de la Russie de renforcer un peut plus ses liens avec le Maroc au risque de créer des tensions avec l’Algérie grand client d’armes russes en cette période de crise économique.
C’est par la voie de son ambassadeur à Moscou que le Maroc a rendu public la signature prochaine de deux accords de coopération technique et militaire entre son pays et la fédération de Russie la nature des deux accords n’a pas été précisée mais l’ambassadeur Abdelkader Lecheheb a fait la déclaration suivante ‘’  Actuellement, nous entendons signer avec la Russie deux accords de coopération technique et militaire. Un accord est déjà prêt à être signé, le deuxième se trouvant au stade final de sa préparation’’ il a ensuite confirmé l’embellie du commerce d’arme en le Maroc et la Russie ainsi que des négociations a un stade avancé ‘’ Ces dernières années, le Maroc a acheté plusieurs armements russes. Je ne voudrais pas dévoiler le détail des prochains accords, puisque les négociations continuent. Dès que les documents sont prêts, une information concernant les volumes des livraisons, leur prix et les armes achetées sera annoncée, j'en suis certain’’.
L’armée marocaine s’est  engagée ces dernières années dans un processus de modernisation  et d’achat à grande échelle : 24 F-16C/D block 52, une Frégate Fremm, trois corvettes Sigma, upgrade par Astrac de 27 Mirage F-1,60 M-109A5, HMMVW, 4 C-27…..
Et la Russie alors ? Elle n’est pas en reste elle a vendu au royaume ces dernières années des chars T-72BV et six systèmes  anti-aérien Tunguska M1 pour prés de 100 millions de $.

S.L.
Tunguska M-1

jeudi 3 mars 2011

F/A18 Silent Hornet : Un avion de quatrième génération en quête de furtivité.


A l’heure actuelle les Etats-Unis possèdent ou sont en passe de posséder trois types d’avions de combats furtifs, le chasseur bombardier F-22 Raptor, le bombardier stratégique B-1 Spirit (avion le plus cher de tous les temps 1 milliard de dollars l’unité)  et le petit dernier F-35 lightning II.
De ces trois avions seul le F-35 est autorisé à l’exportation les deux autres disposent de technologies trop sensibles pour être vendus à l’étranger.
Le F-22 et le F-35 sont des avions dit de cinquième génération ce qui veut dire que même si ils sont exportable (ce n’est pas le cas du F-22) le prix a de quoi faire renoncer plus d’une force aérienne à s’en équiper, c’est dans cette optique que Boeing a eu l’idée de concevoir une nouvelle évolution de son avion mythique le Hornet (modèle A/D/C/D/E/F) pour proposer le tout dernier Silent Hornet qui se rapproche au maximum d’un avion de cinquième génération sans en avoir pour autant toutes les caractéristiques le rendant donc plus facilement exportable auprès de force aériennes étrangères, résolvant ainsi les problèmes de transferts de technologies et du coût économique de l’avion .
Pour autant le Silent Hornet n’est pas un avion au rabais ; il dispose d’un radar à antenne électronique active, d’un IRST, de réservoirs CFT et d’un pod d’emport d’armes en interne permettant de réduire la S.E.R de l’avion (surface équivalente radar), un système de guerre électronique, un viseur de casque, des missiles AIM-9X,AIM-120C/D Amraam, SLAM ER……autant de joujoux qui font prendre du muscle à ce qui semble être l’ultime évolution du mythique Hornet, mais qui devrait avoir un bel avenir commercial.
S.L.



Deuxième succès pour l’intercepteur PAC-3 MSE


La société américaine Lockheed Martin a annoncé par la voie de Richard Mc Daniel son directeur du programme anti-missile Patriot 3, que le dernier test d’interception du Patriot 3 dans sa version MSE (hit-to-kill) s’est soldé par un succès complet.
A la différence des autres Patriot, cette version utilise directement l’énergie cinétique du MSE pour détruire par interception directe le missile balistique ennemi, les autres versions plus anciennes du Patriot se contentent seulement d’exploser à proximité de la menace, générant une destruction de la menace assaillante en combinant le souffle de l’explosion et les dégâts provoqués par les shrapnels.
L’interception réussie du PAC-3 MSE qui a intercepté un missile balistique de théâtre s’est déroulé sur la base terrestre de l’US ARMY à White Sands Missile Range, Nouveau Mexique. Cette base dispose d’un champ de tir de 8.200 km², elle est en service depuis le 13 avril 1941.
La prochaine campagne d’essais prévoit des scénarios d’interception plus complexes, Richard Mc Daniel a déclaré  ’Nous continuons à tester les PAC-3 MSE à des altitudes plus élevées et contre des cibles plus difficiles, et il continue à répondre aux attentes’’    
Le PAC-3 MSE est le missile sélectionné comme intercepteur dans le programme MEADS, destiné à remplacer à terme les versions précédentes du PAC-3, le programme MEADS mené en collaboration avec l’Italie et l’Allemagne permettra d’avoir une défense anti-missile et anti-aérienne plus efficace et une logistique moins lourde, une batterie de MEADS  doit être aérotransportable par Hercule C-130, A400M, et C-17 GLOBEMASTER.
La campagne d’interception doit prendre fin en 2012.

S.L. 

Russie : l’embargo d’armes sur la Libye fait perdre quatre milliards de dollars de contrats

YAK-130

En ces temps de morosité économique mondial la Russie viens de perdre plusieurs contrats juteux s’élevant à quatre milliards de dollars, la faute à la guerre civile libyenne et à la brutale répression des partisans du colonel Mouammar Kadhafi, cette répression a eu pour conséquence de frapper la Lybie d’un nouvel embargo sur les armes, mais aussi de geler les avoirs libyens à l’étranger s’élevant à plusieurs dizaines de milliards de dollars à travers le monde, le dictateur libyen et son clan sont aussi frappés d’interdiction de voyages à l’étranger dans plusieurs pays à travers le monde Europe et Amérique en tête.
La force aérienne libyenne devait s’équiper de 15 avions Su-35 pour un contrat de 800 millions de dollars, au mois de janvier le ministre de la défense libyenne s’était rendu à Moscou pour signer un contrat d’1,8 milliards de dollars incluant entre autres six Yak-130, tous ces contrats sont donc suspendus en raison de l’embargo fraichement imposé sur la Libye de Kadhafi.
La Russie comptait vendre à la Lybie des batteries de défense aérienne, ainsi que des sous-marins et des hélicoptères de combats, l’affaire parait bien mal engagée.
S.L.         

mercredi 2 mars 2011

Libye : la mise en place d’une no -fly zone impliquera des bombardements (Général James Mattis)

L’instauration par les Etats-Unis et leurs alliés d’une no-fly zone en Libye  pour empêcher le colonel Mouammar Kadhafi d’utiliser son aviation contre les insurgés impliquera nécessairement des frappes aériennes contre des objectifs du colonel Kadhafi, c’est ce qu’a déclaré le général américain James Mattis commandant des forces u.s. stationnées dans le golfe, en Irak et en Afghanistan.
Le général a déclaré ‘’qu’on ne peut pas simplement demander aux pro-Kadhafi de ne pas utiliser leurs avions’’ et ‘’qu’il ne fallait pas se faire d’illusions ‘’ car la no- fly zone impliquera obligatoirement une ‘’opération militaire’’
Les Etats-Unis ont déployé leurs flottes près des côtes libyennes se tenant prêtes à agir si elles en reçoivent l’ordre, parmi ces bâtiments se trouvent le porte avion USS Entreprise et le porte hélicoptère USS Kearsarge avec 1800 marine à son bord, ainsi que plusieurs navires de surface et un sous-marin.
Pour instaurer cette éventuelle zone d’exclusivité aérienne en Libye, les américains devront détruire la force aérienne libyenne, bombarder ou prendre le contrôle des  aéroports et stations radars tous en neutralisant la menace anti-aérienne que pourrait faire peser le colonel Kadhafi avec sa D.C.A.
S.L.  
L'USS Entreprise et son escorte.